La COFACE fait valoir un environnement des affaires favorable en Colombie

Selon le dernier panorama publié par la COFACE, la Colombie "est une économie émergente dont la croissance potentielle élevée accélère, aux perspectives d’augmentation des capacités de production favorables, dotée d’un système financier suffisamment développé et d’un environnement des affaires de qualité".

JPEG

La publication de cette étude (disponible ici) sur les nouveaux pays émergents par la Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (Coface) a fait l’objet d’un intérêt tout particulier de la presse francophone.

L’Agence France Presse (AFP) a ainsi publié le 28 mars une dépêche en français à propos des nouveaux émergents :

JPEG

PARIS, le 28 mars 2014 (AFP)

Ces pays qui pourraient émerger après les émergents - Papier d’Angle

Après les BRICS, les MINT, PPICS et autres CIVETS : les économistes et investisseurs rivalisent d’acronymes pour identifier les pays pouvant prendre le relais de la Chine, du Brésil et des autres grands émergents, en plein ralentissement.

La semaine écoulée a bien résumé la situation, avec d’une part des signaux inquiétants venus de Chine et du Brésil, et d’autre part le lancement par l’organisme public chargé de soutenir les entreprises à l’étranger, la Coface, de sa liste de "néo-émergents", les PPICS (Colombie, Indonésie, Pérou, Philippines et Sri Lanka).

Tous ont un fort potentiel de croissance, supérieur à 4%, un profil économique diversifié, pas trop dépendant d’exportations de matières premières et une certaine résistance aux chocs. Le tout accompagné d’un système financier en état de marche.
Coface adjoint à cette liste le Kenya, la Tanzanie, la Zambie, le Bangladesh et l’Ethiopie, jugés prometteurs mais plus risqués.

Cette publication intervient alors que les grands émergents, ébranlés depuis l’été dernier, font bien mauvaise figure. La Russie, en pleine crise liée à l’Ukraine, voit fuir les capitaux ; le Brésil vient d’être dégradé par Standard and Poor’s ; et la Chine connaît une série d’incidents de crédit (défaut de paiement début mars sur des obligations, ébauche de "bank run", ruée de clients aux guichets d’une banque locale).

Mais la recherche des "néo-émergents" ne date pas d’hier, et l’horizon des investisseurs dépasse déjà les "BRICS" (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Il n’est qu’à voir l’évolution de l’indice MSCI Emerging Markets, lancé en 1988 avec 10 pays ... et qui en compte désormais 21.
La même société d’investissement, MSCI, a déjà créé un "Indice des pays frontières" pour 26 émergents de demain, allant de l’Argentine au Sri Lanka en passant par le Nigeria.
Plus restreint, voici le groupe des MINT : Mexique, Indonésie, Nigeria, Turquie, repris par l’économiste Jim O’Neill, qui avait popularisé le terme de BRIC lorsqu’il travaillait chez Goldman Sachs.

En piste aussi, l’équipe des CIVETS (Colombie, Indonésie, Vietnam, Egypte, Turquie et Afrique du Sud) de The Economist Intelligence Unit.

LE FIGARO s’est également intéressé à cette étude en publiant le 25 mars un éclairage sur le sujet :

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...

Les Echos, BFM Tv ou encore l’Express, entre autres, se sont également penchés sur ces "nouveaux émergents" :

BFM TV :
http://www.bfmtv.com/economie/ppics...

Les ECHOS :
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp-00592179-la-coface-identifie-10-pays-emergents-potentiels-659609.php

L’EXPRESS :
http://www.lexpress.fr/actualite/mo...

PNG JPEG

publié le 22/05/2014

haut de la page